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Texte fédérateur pour un travail au sein du FSL30 en vue de la COP21 et au delà.
Changement climatique :
Le dernier rapporte du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) est
alarmant : + 4,8°C d’ici la fin du siècle si nous persistons dans cette voie d’ébriété
énergétique et de prédation de l’environnement. Pourtant les conséquences de ces
changements climatiques extrêmes sont connues.
En France, la loi de programmation pour la transition énergétique est loin d’être à la hauteur
des enjeux, ce qui à un an de la cop21 qui aura lieu en France en 2015, est un bien mauvais
signal. Va-t-on enfin prendre les mesures impératives qui permettront la vie de l’humanité
dans des conditions acceptables ou va-t-on encore privilégier les grandes multinationales.
C’est en 1992, au sommet de la terre à Rio, que les responsables politiques de tous les pays se
sont émus de la gravité de la situation climatique ?
Une convention sur le climat y a été décidée : Chaque année, depuis 1994, une réunion des
chefs des 193 états se réunissent pour s’entendre et décider des mesures devant réduire le
dérèglement climatique. La seule véritable mesure fut le protocole de Kyoto en 1997, mais
inefficace puisque non ratifié par les USA et la Chine, ouvrant la porte à des mécanismes
financiers, véritables opportunités pour la marchandisation du climat.
Le 5ème rapport du (GIEC), confirme, depuis 2013-2014 l’impact de l’activité humaine sur le
réchauffement climatique dont les 1er effets se font déjà sentir dans de nombreuses régions du
monde (inondation en Cévennes par exemple).
Ce rapport a également alerté la communauté internationale sur les risques majeurs, si des
mesures radicales ne sont pas engagées pour limiter les émissions de gaz à effets de serre
(GES) et mettre en place les moyens d’adaptation nécessaires.
La convention cadre des nations unies sur le changement climatique (unfccc) avait convenu
en 2011 en Afrique du Sud de se doter d’un accord contraignant destiné à limiter les
émissions de GES, et mettre en place un cadre pour financer les mesures d’adaptation au
changement climatique.
Échéance : la conférence de Paris (dite COP21) parce que c’est la 21 ème conférence de la
convention.
Un péril pour l’humanité.
Malgré ces sommets annuels, rien ne bouge, aucun engagement réellement contraignant, ni
pour les gros pollueurs que sont les multinationales, ni pour les états n’a vu le jour, bien au
contraire : les entreprises pétrolières et gazières poursuivent leurs activités polluantes,
émettant toujours plus de CO2 à mesure qu’elles se tournent vers les énergies extrêmes : gaz
de schistes, sables bitumineux…Et pour absorber cette production d’énergies fossiles, on
continue de construire des aéroports et des autoroutes, d’alimenter copieusement le septième
continent de plastiques.
Le modèle d’agro-industrie qui nous est proposé est lui aussi toujours plus polluant :
consommateur d’énergies fossiles; (engrais, pesticides), libérant toujours plus de méthane, et
toujours plus de viande au niveau mondial, dans des conditions toujours plus dramatiques ;…
Les solutions que tentent de nous imposer les pouvoirs politiques soumis aux grands lobbies
sont, inadaptées, dangereuses et inquiétantes, cela, dans un total dénis de démocratie : de la
géo-ingénerie, aux nanotechnologies en passant par l'agriculture intelligente face au climat
(dite, Smart Agriculture), et pire encore, les mécanismes des REDD (réduction des émissions
issues de la déforestation et de la dégradation), ainsi que les marchés carbone ou bien les
systèmes de compensation environnementale.: Ces fausses solutions renforcent le pouvoir des
multinationales, fragilisent le droit des peuples (accaparement des terres, projets inutiles
imposés etc) et in fine, aggravent encore la crise climatique.
Pourtant des solutions existent :
Des énergies citoyennes, des Amap, des habitats partagés, de l’éco-construction, les luttes
contre les grands projets inutiles, des monnaies locales, aux financements citoyen…Partout
des citoyens tentent de reprendre le contrôle de leurs territoires ; luttent, et formulent une
critique acerbe de la croissance sans fin qui autorise tous les excès.
Les peuples, partout dans le monde, expérimentent de nouvelles façons de vivre ensemble ;
plus justes, plus soutenables et appellent d’autres politiques, surtout en matière de climat et de
justice sociale.
Il s’agit en vue de la cop 21 mais bien au-delà de construire un large mouvement sur la
justice climatique, basé sur des solidarités locales, pour limiter les conséquences du
changement climatique.
Engageons ce mouvement dans le Gard. :
Trois thématiques ressortiraient prioritairement, mais ne sont pas exhaustives :
L’Energie, l’Agriculture, Le Financement de la Transition.
Toutes les associations inscrites sur la liste FSL30 devraient se reconnaître dans ce bilan
plutôt catastrophique de la transition qui nous serait proposé.
Nous vous invitons à nous retrouver, les plus nombreux possible et construire quelque chose
ensemble.
Nous verrons par la suite comment s’organisera ce travail : (journées d’informations, ateliers
d’approfondissement des thématiques, se plonger dans les dossiers).
Il s’agit de continuer l’engagement citoyen, développer, et imposer nos alternatives.
La lutte ne s’arrête pas.…
Bien chaleureusement à vous tous
Avec le plaisir de re-travailler ensemble
Attac Gard : (Alès, Uzès, Nîmes)
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